Naples, 17 déc (LaPresse) – « Cette enquête est aussi une garantie pour les opérateurs. Nous ne devons jamais évoquer une immunité préjudiciable à la police, mais nous ne devons pas non plus accepter des jugements sommaires. Cela dit, comme on l'a vu aussi sur les images de la télévision, il faut rappeler qu'ils faisaient leur métier en mettant en jeu leur propre sécurité. Un garçon a perdu la vie de manière tragique, mais les carabiniers ne savaient pas à qui ils avaient affaire, ils ont dû se lancer dans une poursuite longue et compliquée. Il est important que les policiers sentent autour d'eux un cadre d'opinion qui apprécie leur travail ». Ce sont les mots du ministre de l'intérieur Matteo Piantedosi, dans une interview avec Il Tempo, sur l'implication de deux carabiniers dans l'enquête sur la mort de Ramy Elgaml, 19 ans, du quartier de Corvetto à Milan. En ce qui concerne les données relatives à la petite délinquance, Piantedosi souligne que « dans certains cas, nous avons des pics de 60% de délits commis par des étrangers. Cela ne signifie pas que l'immigré a une propension naturelle ou plus grande à les commettre. Mais c'est un signe que l'immigration incontrôlée, gérée par les trafiquants d'êtres humains, n'est pas seulement mauvaise pour les Italiens mais aussi pour les étrangers eux-mêmes, Il y a deux lignes directrices : contraster les débarquements et gérer les flux réguliers ».
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