Rome, 5 janvier (LaPresse) – Un engin explosif de forte puissance a été déclenché sur le balcon de la résidence d’un récidiviste, située Via Cianciana, en périphérie sud-est de Rome. L’explosion, entendue à des kilomètres à la ronde, a partiellement détruit l’extérieur du bâtiment, provoqué l’effondrement partiel du plafond de l’escalier extérieur, brisé des fenêtres et endommagé des voitures garées dans la rue.
L’immeuble, récemment construit, a été déclaré partiellement inhabitable par les pompiers. "Peu après 5 heures du matin hier, nous avons été réveillés en sursaut par une détonation," ont raconté certains résidents. "Dans certaines maisons, les fenêtres ont explosé sous l’effet de l’onde de choc."
Selon LaPresse, la cible de l’attentat serait Amine Mohamed A., alias 'Kalò,' 'Becco,' et 'Naso,' un trafiquant de drogue de 30 ans identifié par l’antimafia de Rome comme le chef d’une organisation criminelle démantelée en 2020 par les carabiniers et la police financière lors de l’opération Gerico 2, qui avait conduit à l’arrestation de 42 personnes. Parmi elles figuraient des membres des clans Sinti de la capitale, qui importaient de grandes quantités de drogue à Tor Bella Monaca.
Le trentenaire se trouvait dans la maison au moment de l’explosion mais n’a pas été blessé, tout comme les autres occupants de l’immeuble. L’enquête est coordonnée par la direction antimafia de Rome, qui a confié le dossier à la police. Le chef d’accusation retenu est celui de tentative de massacre.
Sur place, en plus des patrouilles de la préfecture de police de Rome, se trouvaient la police scientifique, les démineurs et la brigade mobile. Il n’est pas exclu que la bombe ait été fabriquée avec des explosifs plastiques.