Rome, 20 jan (LaPresse) – La juge de Rome, Anna Maria Gavoni, a ordonné la mise en accusation forcée de l'ancien numéro deux de l'OMS, Ranieri Guerra, dans le cadre de l'absence de mise à jour du plan national de lutte contre la pandémie de 2006. Outre Guerra, alors directeur général du ministère de la santé, la mise en accusation forcée a également été ordonnée à l'encontre de Maria Grazia Pompa et Francesco Maraglino, anciens directeurs du bureau 5 du ministère. Leur archivage avait déjà été ordonné dans le cadre d'une enquête de la branche du parquet de Bergame sur la gestion de Covid, transférée ensuite à Rome. L'ordonnance stipule que le procureur doit ordonner l'inculpation « car ils ont été désignés comme responsables de l'absence de mise à jour du plan national de pandémie de 2006 et de l'absence de définition des plans détaillés » pour le délit d'omission ou de refus d'exécution d'actes officiels. « Ce résultat, expliquent les avocats de certains parents des victimes de Covid, qui rouvre le jeu de la responsabilité de la gestion de la pandémie en Italie, après les rejets de la Cour des ministres, est le résultat de l'opposition au rejet présentée à l'époque par certains parents des victimes de Covid de l'Association #Sereniesempreuniti, qui se battent pour la vérité depuis cinq ans par l'intermédiaire des avocats de l'équipe ».

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