Trente, 15 février (LaPresse) – "Il ne faut jamais cesser d’exiger la vérité et la justice. L’affaire Pantani est en effet une profonde injustice envers l’homme et le sportif. Son image a été détruite. Une personne honnête a été anéantie et détruite à cause de sa fragilité. C’est pourquoi nous avons décidé de reprendre le fil de l’enquête, même si nous n’avons pas pu aller jusqu’au bout en raison de la dissolution anticipée du Parlement. Avec Giovanni Endrizzi et Luca Migliorino, nous avons tenté d’approfondir les aspects de cette affaire, qui comporte de nombreux points obscurs, en travaillant en synergie avec la magistrature. La vérité n’a pas encore été écrite."
C’est ce qu’a déclaré Stefania Ascari, députée du Mouvement 5 Étoiles (M5S) et membre de la Commission parlementaire antimafia, à LaPresse. Elle a participé à l’élaboration d’un rapport long et détaillé, rédigé par Giovanni Endrizzi, sur les "résultats relatifs à la mort du sportif Marco Pantani et d’éventuels éléments liés au crime organisé ayant conduit à sa disqualification en 1999."
Des documents et des témoignages, y compris certains inédits malgré trois enquêtes judiciaires menées au fil du temps, ont conduit le parquet de Trente à ouvrir un dossier, pour l’instant sans suspects, pour "association de malfaiteurs de type mafieux visant les paris clandestins et liée au décès du cycliste."
Quinze personnes informées sur les faits ont déjà été entendues par la procureure Patrizia Foiera, en charge de l’enquête.
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