Milan, 17 février (LaPresse) – Cinq ans après le début de la crise du Covid-19 en Italie, 76 % des médecins hospitaliers estiment que le système de santé national s'est détérioré et 58 % pensent que leur travail a subi des changements négatifs. Ce sont les deux données les plus significatives qui ressortent d'une enquête menée par le syndicat Federazione Cimo-Fesmed (dont font partie les sigles Anpo, Ascoti, Cimo, Cimop et Fesmed) à laquelle ont répondu 2 168 médecins employés par le Ssn et qui permet de dresser le portrait des médecins hospitaliers, représenté dans le dossier « Oubliés ». Un portrait sombre, qui laisse entrevoir des médecins de plus en plus fatigués et désabusés : si, en effet, pendant la pandémie, 77 % des médecins pensaient qu'à la fin de l'urgence, la profession s'améliorerait, 74 % pensaient qu'ils auraient de meilleures opportunités de carrière et même 83 % imaginaient qu'ils gagneraient plus, aujourd'hui, seuls 15 % des médecins jugent leur profession très positive, 8 % leur carrière et 2 % leur salaire.
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