Naples, 13 mars (LaPresse) – « J'ai entendu des gens crier, courir en sortant des immeubles, quelqu'un qui vit au premier étage ou au rez-de-chaussée et qui a trouvé les fenêtres et la porte bloquées s'est laissé tomber du balcon ». C'est le témoignage d'un habitant de Bagnoli, un quartier de l'ouest de Naples situé à proximité de l'épicentre du séisme de magnitude 4,4 qui a effrayé la population de Naples et des communes phlégréennes de Pozzuoli et Bacoli cette nuit à 1 h 25. Contrairement aux secousses liées au phénomène de bradyséisme, typique de la région des Champs Phlégréens, la secousse de cette nuit a été particulièrement ressentie dans la ville de Naples, en raison de la proximité de l'épicentre, de la faible profondeur et de la direction de la secousse qui s'est dirigée vers l'est, précisément vers le centre de la capitale. « Je ne peux pas entrer chez moi », raconte une femme à LaPresse, « tout est endommagé. Nous avons passé la nuit dans la rue avec un bébé de 4 mois et un autre d'un an qui avait de la fièvre. Nous n'avons pas reçu d'assistance, ils ne voulaient pas nous laisser entrer dans la base de l'OTAN ». Il s'agit de l'ancienne base de l'OTAN de viale della Liberazione, où, après la secousse, certaines personnes ont tenté d'entrer pour trouver un endroit sûr. « Ce fut une nuit pleine de peur, j'ai vu des choses horribles », a ajouté un autre habitant.

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