Rome, 31 mars (LaPresse) – « Je constate qu'aujourd'hui, beaucoup sont surpris par une nouvelle parue hier concernant une tentative avérée d'espionnage industriel. Dans ce cas, au détriment d'entreprises industrielles italiennes d'excellence. Le parquet de Milan a agi rapidement et a ouvert un dossier, pour l'instant contre X. L'infraction reprochée est très grave : « tentative d'espionnage militaire ou industriel » avec la circonstance aggravante de « finalité terroriste ». Nous verrons comment cela évolue. Je me contenterai d'ajouter ceci. Depuis des années, j'attire l'attention et je lance des alertes, parfois sans être entendu, et à chaque occasion possible, pour mettre en lumière ce qui se passe. Une guerre hybride est en cours. Aussi dangereuse que clandestine, aussi constante et étouffante que quotidienne, elle se compose d'un mélange d'attaques cybernétiques ciblées, de recrutement d'« activistes » (traduction : personnes à la solde de puissances ou d'entités étrangères et hostiles), de campagnes scientifiques et massives de désinformation de masse, de vols de technologies et de brevets militaires et industriels, ainsi que de nombreux autres actes hostiles, perpétrés par plusieurs acteurs, étatiques et non étatiques ». C'est ce qu'écrit sur X le ministre de la Défense, Guido Crosetto, en référence au cas du drone intercepté sur le campus du JRC d'Ispra. « Mais, ce n'est pas un hasard si, lorsque je parle jusqu'à l'épuisement de la nécessité de « défendre » notre pays, les communautés auxquelles nous appartenons et les alliances dont nous faisons partie, je dis aussi que je ne suis pas convaincu par le terme « réarmement » et le slogan « Rearm Europe ». Et je le dis précisément parce que notre défense et notre sécurité, nationales et collectives, doivent être garanties à plusieurs niveaux, y compris ceux de la « guerre hybride » et pas seulement les niveaux traditionnels, qui restent les plus évidents aux yeux de tous.

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