Milan, 6 avril (LaPresse) – « La maladie est certainement l'une des épreuves les plus difficiles et les plus dures de la vie, où nous touchons du doigt à quel point nous sommes fragiles. Elle peut nous faire nous sentir comme le peuple en exil, ou comme la femme de l'Évangile : sans espoir pour l'avenir. Mais ce n'est pas le cas. Même dans ces moments-là, Dieu ne nous laisse pas seuls et, si nous nous abandonnons à lui, c'est précisément là où nos forces nous font défaut que nous pouvons expérimenter la consolation de sa présence ». Ainsi s'est exprimé le pape François dans l'homélie de la messe du Jubilé des malades, lue par Mgr Rino Fisichella sur la place Saint-Pierre. « Lui-même, fait homme, a voulu partager en tout notre faiblesse et il sait bien ce qu'est la souffrance. C'est pourquoi nous pouvons lui confier notre douleur, sûrs de trouver compassion, proximité et tendresse. Mais pas seulement. Dans son amour confiant, en effet, il nous implique afin que nous puissions devenir à notre tour, les uns pour les autres, des « anges », des messagers de sa présence, au point que souvent, tant pour celui qui souffre que pour celui qui l'assiste, le lit d'un malade peut se transformer en un « lieu saint » de salut et de rédemption », a ajouté le Pape.

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