Rome, 21 avril (LaPresse) – « La nouvelle du décès du pape François m'a pris par surprise et m'a causé beaucoup de peine et de désarroi. Je ne peux pas oublier ces sept années passées à ses côtés : cinq ans comme substitut et deux ans comme préfet du Dicastère pour les causes des saints. Ce furent des années de collaboration étroite, de partage de choix et de visions ecclésiales, mais aussi de confrontations loyales, toujours vécues dans l'acceptation de ses décisions. Je ne peux cacher que le changement soudain de son jugement à mon égard, avec les conséquences bien connues qui en ont découlé, m'a causé une immense douleur que j'ai essayé d'accepter comme une épreuve du Seigneur. Je me console en ayant conservé, malgré tout, la relation qui convient à celui qui, en recevant la cardinalat, a juré de donner sa vie pour le Pape. Il est maintenant dans la lumière et connaît la vérité des faits. Je m'unis à toute l'Église pour élever des prières de suffrage à Dieu pour son âme ». Ainsi s'est exprimé le cardinal Giovanni Angelo Becciu.