Milan, 18 mai (LaPresse) – "Cela me rend très triste. Il y a des personnes qui traversent clairement un grand malaise psychologique et émotionnel et qui cherchent un moyen de l’exprimer. Je suis désolé qu'il y ait des personnes qui se nourrissent de haine de cette manière, les graffitis sur les murs passeront, mais le malheur ne passera pas. Pour accomplir une telle action, la frustration doit être réelle, d’autant plus que le mécontentement peut s’exprimer de diverses manières. Cela me semble extrême. Une manifestation de violence, d’incivilité." C'est ainsi que le sénateur du Parti démocrate et virologue Andrea Crisanti a réagi dans Corriere della Sera après que des inscriptions anti-vax sont apparues sur sa villa, dans la province de Vicence, un cas sur lequel enquêtent les carabiniers de Vicence. Selon Crisanti, "ces personnes se sont radicalisées parce qu’elles se sont senties ignorées. Peut-être que la meilleure chose serait de créer un canal pour les écouter, indépendamment du fait qu’elles aient tort ou raison." Bien que le sénateur et biologiste ait dit avoir renforcé la surveillance, il estime "qu'il n'est pas nécessaire de s’inquiéter. Dans le village, nous avons eu de grandes manifestations de solidarité", espérant ne pas avoir à recourir à une protection rapprochée, car "lorsqu'une personne est mise sous protection pour ses idées, le pays a échoué."