Florence, 12 juin (LaPresse) – Au cours des fouilles commencées hier, également avec des pelleteuses, sur le terrain autour de la maison à Monsummano (Pistoia) où vivait jusqu’au jour de son arrestation le Roumain de 32 ans Vasile Frumuzache, présumé meurtrier de ses deux compatriotes, Denisa Maria Paun Adas, 30 ans – qui aurait été tuée entre le 15 et le 16 mai derniers dans une chambre d’un résidence à Prato – et Ana Maria Andrei, 27 ans – disparue le 1er août de l’année dernière –, ainsi que sur le terrain à Montecatini Terme (Pistoia) où ont été retrouvés les restes des corps des deux femmes, des fragments osseux ont été découverts, probablement une vertèbre. Ces nouveaux éléments seront analysés par les Carabiniers de la section des enquêtes scientifiques de Florence afin de déterminer en premier lieu s’ils appartiennent à un être humain.

Les magistrats du parquet de Prato, qui coordonnent l’enquête, n’excluent pas l’hypothèse que le trentenaire ait pu commettre d’autres meurtres. Toutefois, au cours des interrogatoires, y compris l’interrogatoire de garantie devant le juge, Vasile Frumuzache a avoué les meurtres des deux compatriotes, mais a nié avoir tué d’autres femmes. Il a également raconté avoir décapité Denisa dans la même chambre de la résidence où il l’avait tuée et avoir tenté de brûler sa tête, enfermée dans un sac, ainsi que ses vêtements près de son domicile. Les Carabiniers auraient trouvé des traces d’un incendie à quelques centaines de mètres de la maison de Frumuzache. Ces indices pourraient partiellement confirmer ce que le présumé meurtrier a raconté, mais n’éliminent pas complètement les doutes liés à la modalité du dernier crime et n’excluent pas la possibilité que le trentenaire ait eu des complices.

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