Milan, 20 juin (LaPresse) – Les photographies en haute résolution, selon les informations disponibles, serviront à la défense pour examiner au mieux — n’ayant pas accès directement aux pièces à conviction — l’état de conservation de celles-ci ainsi que leur apparence au moment où elles furent analysées par les carabiniers du RIS (Reparto Investigazioni Scientifiche).

L’analyse de ces images pourrait mener à une éventuelle demande d’examen de traces résiduelles, si certaines sont encore disponibles.

La défense aura également accès aux profils génétiques et aux électrophérogrammes des ADN analysés.

C’est précisément la présence d’ADN nucléaire de Massimo Bossetti sur les sous-vêtements de Yara Gambirasio qui a constitué la « preuve reine ». Une enquête ayant impliqué plus de 23 000 prélèvements d’ADN a permis de donner un nom et un visage à « l’Inconnu n°1 » : Massimo Bossetti.

Avec la décision du tribunal, qui devrait être exécutée dans un délai d’un mois, la défense pourrait disposer de nouveaux éléments pour demander une éventuelle révision du procès.

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