Milan, 24 juin (LaPresse) – En Italie, plus de la moitié des enfants consomment des collations sucrées plus de trois fois par semaine, tandis que plus d’un sur dix mange régulièrement des snacks salés et un sur quatre boit des boissons sucrées chaque jour. Les fruits et légumes sont absents du régime alimentaire quotidien d’un quart des enfants, et le petit-déjeuner tend à disparaître de leurs habitudes : 10,9 % ne le prennent pas du tout et un enfant sur trois le consomme de manière inadéquate.
C’est ce qui ressort du nouveau rapport « Nourriture et Enfants », présenté aujourd’hui par la Fondation Aletheia, qui analyse les habitudes alimentaires des jeunes générations en Italie et dans le monde, en mettant en lumière les risques croissants liés à la consommation d’aliments ultra-transformés, de plus en plus présents dans l’alimentation des plus jeunes.
Le marché mondial des aliments ultra-transformés a dépassé les 2 000 milliards de dollars. En Europe, ces produits représentent en moyenne 27 % de l’apport calorique quotidien. En Italie, cette part est de 13,4 %, mais elle est en augmentation, notamment chez les enfants et les adolescents.