Milan, 15 juillet (LaPresse) – Cinquante mille euros de dommages et intérêts à titre provisoire pour les conséquences personnelles et psychologiques liées à la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel la mettant en scène. C'est la demande formulée par l'avocat Stefano Benvenuto, représentant la jeune femme qui, en 2023, a porté plainte contre Leonardo Apache La Russa pour viol. Cette demande a été formulée aujourd'hui lors de l'audience pour les accusations de revenge porn aggravé à l'encontre du troisième fils du président du Sénat, Ignazio La Russa, et de son ami DJ Tommaso Gilardoni. La juge Alessandra Di Fazio, appelée à décider si La Russa junior doit être jugé ou non, a renvoyé l'affaire au 13 novembre, dans l'attente de voir ce qui se passera le 25 septembre dans le cadre de la procédure principale relative aux faits du 18-19 mai 2023 après la soirée à l'Apophis Club de Milan, celle pour viol, sur laquelle pèse une demande de classement sans suite de la part du procureur Rosaria Stagnaro et de son adjointe Letizia Mannella. Aujourd'hui, la jeune femme, alors âgée de 22 ans, s'est constituée partie civile dans le procès où le fils du troisième personnage de l'État et son ami sont accusés d'avoir diffusé sur WhatsApp un « contenu sexuellement explicite » de la jeune femme pendant la soirée, sans son consentement. Les avocats des deux jeunes hommes, Adriano Bazzoni, Vinicio Nardo, Alessio Lanzi et Luigi Stortoni, ne se sont pas opposés à cette constitution, mais ont fait valoir qu'il serait opportun d'attendre l'issue de l'audience pour violence sexuelle avant de prendre des décisions. En effet, si les accusations ne devaient pas être classées, les deux dossiers devraient être réunis.
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