Milan 15 sept. (LaPresse) – "Il y a ceux qui, comme moi, sont toujours en faveur de la collaboration public-privé, régulée au mieux, il y a ceux qui sont peut-être un peu moins en faveur, mais les alternatives doivent être mesurées. J'entends maintenant parler d'un plan national, même notre premier ministre en a parlé. Je crois que c'est nécessaire, à juste titre, mais il faut savoir qu'un plan national pour s'attaquer à ce problème, pour donner un logement aux jeunes et aux jeunes couples, c'est investir cent milliards, c'est la mesure. Il s'agit donc de se mettre d'accord entre les grandes agglomérations, les pays et la communauté européenne pour comprendre comment il faut s'y prendre de manière réaliste et pour savoir qui fait quoi". C'est ce qu'a déclaré le maire de Milan, Giuseppe Sala, lors de l'événement "Urgence logement. Vers un plan européen" au Palazzo Marino, siège du conseil municipal. "À Milan, a poursuivi M. Sala, nous lançons ce plan extraordinaire pour le logement, qui consiste à mettre à la disposition des constructeurs privés, dans une perspective publique-privée, des zones où le secteur privé construira, en renvoyant à la municipalité la garantie que les prix qui seront pratiqués pour les loyers ne seront pas seulement purement conventionnels, mais dans la bonne mesure, c'est-à-dire jusqu'à 80 euros par mètre carré et par an pour les loyers. Le problème est en fin de compte un problème de ressources. Prenons l'exemple de Milan : pour réaliser plus ou moins 10.000 appartements, il faut investir quelques milliards et il est impensable que nous puissions disposer de ces ressources".