Milan, 29 sept. (LaPresse) – La défense des Elkann précise que « le prétendu testament de Gianni Agnelli — contenant des dispositions en faveur de son fils Edoardo et produit aujourd’hui uniquement sous forme de photocopie par Margherita dans le cadre du procès civil — n’a aucun impact ni sur la succession Agnelli ni sur la succession Caracciolo, et donc pas non plus sur la structure de propriété de la société Dicembre ».
« Au moment du décès de l’Avvocato, Edoardo était déjà décédé : par conséquent, les parts détenues par Gianni Agnelli dans Dicembre ont été transmises à son épouse Marella et à sa fille Margherita. La succession Agnelli a ensuite été réglée par un accord transactionnel en février 2004, à l’issue duquel Margherita est définitivement sortie du capital de Dicembre, estimant d’ailleurs à l’époque que Fiat était une entreprise vouée à l’échec », expliquent les avocats.
Ils ajoutent qu’« ayant passé plus de 20 ans depuis la mort de Gianni Agnelli, toute revendication de tiers sur son patrimoine serait en tout état de cause prescrite ».
« L’initiative de l’avocat de Margherita semble donc davantage destinée à créer une confusion médiatique qu’à une analyse juridique rigoureuse des normes applicables », conclut la défense des Elkann.