Rome, 4 oct. (LaPresse) – Pour la première fois depuis le début de la guerre à Gaza, « les nouvelles évoquent enfin une possible page positive, avec la libération des otages israéliens, de certains prisonniers palestiniens et la cessation des bombardements et de l’offensive militaire. C’est une première étape importante et longtemps attendue. Rien n’est encore totalement clair ni défini, de nombreuses questions restent en suspens, beaucoup reste à préciser, et nous ne devons pas nous bercer d’illusions. Mais nous sommes heureux qu’il y ait malgré tout quelque chose de nouveau et de positif à l’horizon ».
C’est ce qu’a écrit le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, dans une lettre adressée à tout le diocèse après l’ouverture du Hamas à la proposition de paix du président américain Donald Trump.
« Nous attendons le moment de nous réjouir pour les familles des otages, qui pourront enfin étreindre leurs proches », poursuit le prélat. « Nous espérons la même chose pour les familles palestiniennes qui pourront accueillir ceux qui reviennent de prison. Nous nous réjouissons surtout de la fin des hostilités, que nous souhaitons non temporaire, et qui apportera un soulagement aux habitants de Gaza. Nous nous réjouissons aussi pour nous tous, car la possible fin de cette guerre horrible, qui semble désormais proche, pourra enfin marquer un nouveau départ pour tous – non seulement pour les Israéliens et les Palestiniens, mais aussi pour le monde entier.
Il faut toutefois garder les pieds sur terre. Beaucoup reste encore à définir pour donner à Gaza un avenir serein. La cessation des hostilités n’est que la première étape – nécessaire et indispensable – d’un parcours difficile, dans un contexte qui demeure problématique ».