Rome, 14 oct. (LaPresse) – « La dynamique nous laisse stupéfaits », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, lors d’une conférence de presse au commandement général des carabiniers à Rome après l’explosion du casolare à Castel d’Azzano, dans la région de Vérone. « Il était inimaginable qu’il puisse y avoir un tel niveau d’agressivité, dont les trois pauvres carabiniers ont été victimes. » « Il fallait exécuter cette mesure d’expulsion, pour laquelle, comme je l’ai dit, il y avait aussi une décision de l’autorité judiciaire. Il y avait déjà eu des tentatives auparavant, et on avait compris en quelque sorte qu’on était face à des personnes qui opposeraient une résistance, mais », explique-t-il, « il semble qu’il y ait même eu une intervention de médiation. L’Arma des carabiniers avait envoyé des médiateurs experts pour parler avec les occupants, et il y avait eu un contact qui aurait pu déboucher sur une composition tranquille, amiable. Donc il y a eu apparemment un acte vraiment perfide, presque prémédité. Mais ce sont des premières reconstitutions, et il est juste que les enquêteurs puissent travailler. »

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