Garant : « Le nombre limité de migrants ne justifie pas leur transfert en Albanie »

Milan, 4 novembre (LaPresse) – « Le nombre extrêmement limité de personnes présentes dans le CPR lors de la visite, 28 le premier jour et 27 le deuxième, ainsi que la disponibilité de places dans les centres situés sur le territoire national, rendent, selon l'auteur, injustifié le transfert de ces personnes en Albanie ». C'est ce que l'on peut lire dans le rapport du Garant des détenus concernant le CPR de Gjader, en Albanie. Le rapport est en ligne depuis aujourd'hui, après avoir été envoyé au préfet de Rome, Lamberto Giannini, à la chef du département des libertés civiles et de l'immigration du ministère de l'Intérieur, Rosanna Rabuano, et, pour information, au Garant national des droits des personnes privées de liberté du Garant des personnes soumises à des mesures restrictives de liberté personnelle de la région du Latium, Stefano Anastasìa, et au Garant des droits des personnes privées de liberté personnelle de Rome Capitale, Valentina Calderone, sur la visite au Centre de séjour pour les rapatriements (CPR) et à la section pénitentiaire de Gjadër, en Albanie. Le centre de Gjadër relève de la responsabilité de la préfecture de Rome, ce qui relève de la compétence territoriale des garants des personnes détenues de la région du Latium et de Rome Capitale, qui s'y sont rendus en visite les 29 et 30 juillet derniers. Les garants recommandent « d'évaluer l'inopportunité de transférer vers le CPR de Gjadër des personnes provenant des CPR italiens, qui ne souffrent d'aucune surpopulation. Ces transferts, outre qu'ils représentent un coût considérable pour le budget public, compliquent encore davantage les communications entre les détenus et leurs réseaux sur le territoire italien, compromettant ainsi de manière significative leur droit à la défense ».