Rome, 13 novembre (LaPresse) – « Tout est possible ». Le chef de la bande de la Magliana, Enrico Nicoletti, « voulait créer une cave à vins, mais en réalité, selon nous, ces galeries souterraines servaient à cacher des armes, de l'argent et des corps. Il se pourrait donc qu'Emanuela Orlandi s'y trouve », la citoyenne du Vatican disparue le 22 juin 1983. « Si nous trouvions de l'argent aujourd'hui, il ne vaudrait plus rien ». C'est ce qu'affirme à LaPresse Guglielmo Muntoni, ancien président de la section des mesures préventives du tribunal de Rome, aujourd'hui à la retraite et président de l'Observatoire pour les politiques de lutte contre la criminalité économique de la Chambre de commerce de Rome, à l'origine de la demande adressée à la préfecture pour effectuer des recherches sous la Casa del Jazz à Rome. Nicoletti était considéré comme l'un des principaux caissiers de la Banda della Magliana, avec des liens également avec les milieux financiers et le Vatican.