Milan, 15 novembre (LaPresse) – « Hier, j'ai répondu pour la première fois à la presse après une audience, et je n'ai pas été le seul à remarquer l'absence, des excuses auraient été les bienvenues pour accompagner le dépôt des sit des trois anciens collègues défenseurs de Sempio. La loyauté, le respect et la transparence l'auraient suggéré. Je rappelle, non pas aux illustres chefs des bureaux de Brescia, bien sûr, mais à moi-même, que le matin des perquisitions, le 26 septembre, je devais encore entrer chez M. Venditti alors que dès 9 heures, sa réputation avait déjà été détruite par les réseaux unifiés, tout sauf la discrétion ». C'est ce qu'a déclaré Domenico Aiello, avocat de l'ancien procureur de Pavie, Mario Venditti, en réponse à la note du parquet de Brescia, signée par le procureur général, Guido Rispoli, et le procureur Francesco Prete, qui fait suite aux déclarations faites hier par Aiello lui-même après l'audience en révision. « J'ai lu et je partage mot pour mot la réponse qui m'a été adressée par le procureur général et le procureur en chef de Brescia, mais tout doit être replacé dans le contexte de ce qui se passe », poursuit l'avocat. « En effet, je suis moi aussi convaincu que, tout comme les avocats de la défense ont le devoir sacré de se préparer, d'étudier, de tout lire et de s'en tenir aux conclusions du dossier, la même obligation devrait s'appliquer au magistrat du ministère public. Le devoir de loyauté, d'intégrité et surtout de discrétion. Je souscris volontiers à toute invitation à la discrétion, ce sont des règles qui doivent toujours être respectées ». « Je suis convaincu que les mensonges et les approximations ne devraient pas constituer les conditions d'agressions sans précédent à l'encontre d'un ancien magistrat sans casier judiciaire, avec 44 ans de carrière irréprochable, et pas vraiment dans les coulisses », poursuit l'avocat. « Hier, j'insiste, aurait été le moment opportun pour présenter des excuses et prendre une décision responsable et nécessaire, faisant preuve de sensibilité et de sens de la juridiction », conclut Aiello.
© Copyright LaPresse

