Rome, 25 novembre (LaPresse) – « J'ai trouvé les propos du ministre très offensants. En effet, il me qualifie d'antisémite. Cependant, sa gestion de l'ordre public a été désastreuse, M. Piantedosi fait preuve de force pour dissimuler sa faiblesse ». C'est ce qu'a déclaré le maire de Bologne, Matteo Lepore, dans une interview accordée au Corriere della Sera, en réponse au ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi au sujet des affrontements qui ont eu lieu vendredi dernier dans la capitale émilienne à l'occasion du match d'Euroligue entre Virtus Bologne et Maccabi Tel Aviv. « J'ai immédiatement exprimé ma solidarité et ma proximité avec tous les agents, qui faisaient face à des centaines de personnes violentes venues du reste de l'Italie, et peut-être d'ailleurs, pour commettre des délits. Des personnes qui doivent être condamnées et identifiées. Malheureusement, cela n'arrive presque jamais. Je tiens également à rappeler que j'étais l'une des cibles des chants, car j'avais pris position pour que le match ait lieu. Cela m'a valu des insultes et des menaces. Une raison de plus pour mettre de côté toute instrumentalisation », ajoute M. Lepore.
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