Milan, 4 décembre (LaPresse) – « La seule certitude, qui a d'ailleurs été négligée » dans l'expertise sur le crime de Garlasco « est la découverte de l'ADN du condamné Stasi et de Chiara sur les indices qui témoignent des derniers instants de la vie de la victime ». C'est ce qu'ont déclaré les avocats Gian Luigi Tizzoni et Francesco Compagna, représentant les parents et le frère de Marco Poggi, en commentant les conclusions de l'expert Denise Albani et en s'attardant sur les éléments retrouvés dans les déchets, à savoir la paille de l'Estathè, les emballages du Fruttolo et le sachet de céréales. Pour les avocats de la partie civile, la « lecture des conclusions de l'expertise menée avec sérieux et discrétion » montre que « rien de nouveau n'est apparu à l'encontre de M. Sempio par rapport à ce qui était déjà connu » et ils espèrent « que tout sera finalement évalué avec l'attention nécessaire » et le « respect dû au jugement définitif » de condamnation de l'ancien petit ami. « Plus de neuf mois se sont écoulés », concluent Tizzoni et Compagna en parlant de la réouverture de l'enquête, et « chaque jour, la famille Poggi est exposée à un jeu médiatique épuisant dont les fins sont inconnues ».