Rome, 18 décembre (LaPresse) – Huit militants de la scène contestataire turinoise ont fait l'objet d'une perquisition locale et personnelle effectuée ce matin par la police, qui a également inspecté le centre social Askatasuna à Turin. Au cours des perquisitions, qui visaient à recueillir des éléments utiles pour établir les infractions présumées (violence privée, blessures graves, interruption d'un service public, dommages aggravés, violence et résistance aggravée à un agent de la force publique, blocage routier en concours), des appareils électroniques, des vêtements utilisés lors des actions violentes et des fumigènes ont été saisis. Le matériel audiovisuel saisi sera ensuite analysé afin d'identifier d'autres responsables et de définir le cadre des responsabilités personnelles. L'opération d'aujourd'hui s'inscrit dans le cadre des activités déjà engagées par la Digos après les violentes manifestations qui ont eu lieu à Turin ces derniers mois, à savoir les occupations des voies ferrées des gares de Porta Nuova et Porta Susa, les 22 et 24 septembre derniers, l'attaque contre Leonardo SpA le 3 octobre, les intrusions dans les Officine Grandi Riparazioni le 2 octobre, au siège de la Città Metropolitana le 14 novembre dernier et au siège du quotidien La Stampa le 28 novembre.
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