Naples, 30 janvier (LaPresse) – D'ici deux ans, l'État italien devra prendre des mesures pour garantir la protection sanitaire des citoyens de la « Terra dei fuochi », une zone située à cheval sur les provinces de Naples et de Caserte, où le phénomène de l'enfouissement et de l'incinération illégaux de déchets, y compris toxiques, s'est produit au cours des dernières décennies. C'est ce qu'a décidé la Cour européenne des droits de l'homme dans son arrêt condamnant l'État italien pour n'avoir pas pris les mesures adéquates pour protéger les habitants de la Terra dei Fuochi, où une augmentation des taux de cancer et de la pollution des eaux souterraines a été constatée. La Cour européenne des droits de l'homme a statué sur le recours introduit par l'avocate Valentina Centonze et présenté par 66 citoyens et cinq associations de la région.
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