L'Ambassade du Maroc en Corée du Sud a indiqué, dimanche, qu’aucun ressortissant marocain ne figure parmi les victimes de la bousculade meurtrière survenue samedi soir à Séoul.

“Au lendemain de la tragique bousculade survenue lors des célébrations d’Halloween au quartier Itaewon à Séoul dans la nuit du samedi, qui a fait plus de 150 morts et des dizaines de blessés, l’Ambassade du Royaume du Maroc à Séoul annonce à tous les membres de la communauté marocaine en République de Corée être en contact permanent avec les autorités du pays et qu’aucun Marocain ne figure parmi les victimes”, a indiqué la représentation diplomatique dans un communiqué.

Dans le cadre du suivi et de l’information sur l’évolution de ce drame, et pour chaque urgence, l’ambassade a mis à la disposition de la communauté marocaine un numéro fixe : +82-2 792 7097, ainsi qu’un numéro mobile : +8210-31537-7097.

La bousculade survenue dans une ruelle du quartier Itaewon a fait 153 morts, alors que les opérations de secours et d’identification des victimes se poursuivent.

D’après les secours, la bousculade est survenue lorsque plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans le quartier Itaewon à l’occasion d’Halloween. “Quelqu’un est tombé dans la ruelle étroite déclenchant une bousculade dans la foule et les gens se sont entassés les uns sur les autres”, rapporte l’agence de presse sud-coréenne.

Parmi les victimes de ce drame, 20 morts de nationalités étrangères ont été identifiés. L’Iran, l’Ouzbékistan, la Chine et la Norvège font partie des pays d’origine des étrangers décédés.

Par ailleurs, le gouvernement métropolitain de Séoul a indiqué dimanche avoir reçu environ 355 déclarations de personnes disparues suite à la bousculade mortelle.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur la bousculade.

M. Yoon, qui a déploré « une tragédie et un désastre qui n’auraient pas dû se produire », a indiqué que son gouvernement enquêterait « rigoureusement » pour déterminer les causes de la catastrophe, une des plus graves de l’histoire récente de la Corée du Sud.

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