Selon un bilan provisoire du ministère de la Santé, cité par l’agence de presse syrienne Sana, 430 personnes ont été tuées et 1.315 autres blessées dans les provinces d’Alep, Lattaquié, Hama et Tartous, tandis que les recherches sont toujours en cours.
De son côté, l’observatoire syrien des droits de l’homme a fait état de 110 morts dans la campagne nord-ouest et nord-est d’Alep, 115 dans la campagne ouest d’Idlib, 80 dans la campagne ouest d’Alep, 47 dans la campagne nord d’Idlib et 30 dans des zones distinctes de la campagne d’Idlib et d’Alep, en plus de centaines de blessés dans les hôpitaux, alors qu’il y a encore des centaines de familles sous les décombres des maisons détruites dans la plupart des villes et villages du nord de la Syrie.
Le séisme de magnitude 7,7 a frappé la région de Kahramanmaras en Turquie à l’aube, suivi d’une réplique d’une magnitude de 6.4 dans la région de Tartous à la frontière syro-turque, ainsi que de plusieurs répliques. Plusieurs localités syriennes ont été touchées et un grand nombre de bâtiments ont été endommagés.
L’observatoire syrien a indiqué par ailleurs, que le séisme, dont l’épicentre se trouve en Turquie et qui a frappé la région de la Méditerranée orientale, a été suivi de répliques et a provoqué l’effondrement complet et partiel de bâtiments dans 58 villages et villes de Syrie, dont la plupart dans les régions du nord-ouest du pays.
L’agence Sana a par ailleurs diffusé des images montrant d’importantes destructions dans plusieurs villes, dont Lattaquié sur la côte méditerranéenne, où plusieurs bâtiments se sont effondrés.
A Alep, au moins 46 bâtiments se sont effondrés, faisant 156 morts, selon les autorités locales citées par l’agence de presse syrienne.
Le ministère syrien de l’Education a quant à lui, annoncé la fermeture des écoles jusqu’à la fin de la semaine.
Plusieurs pays se sont mobilisés pour apporter de l’aide à la Syrie, notamment la Russie, Israël, l’Inde et la Chine.