“Les dégâts sont pires dans le nord-ouest du pays – le dernier bastion de l’opposition – où les besoins étaient déjà à un niveau record en 12 ans de conflit”, a déploré le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dans un communiqué.
De son côté, la directrice régionale du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Leila Baker, a déclaré dans une interview avec ONU Info que les services de santé maternelle et d’autres programmes pour les femmes et les filles dans le nord et le nord-ouest de la Syrie ont dû se développer massivement pour répondre aux besoins après le tremblement de terre meurtrier de la semaine dernière.
Elle a fait observer que les femmes syriennes dans cette partie du pays réclament la paix au milieu des décombres. “Leur message est le même : Nous en avons assez. Nous sommes épuisées et nous voulons la réconciliation. Nous voulons la paix. Et nous espérons que ce moment très sombre sera un moment où les cœurs et les esprits de chacun seront ouverts aux possibilités de paix”, a-t-elle indiqué.
“Ce n’est pas seulement la destruction physique qui est aggravée par plus d’une décennie de conflits et de guerres”, a-t-elle noté, en poursuivant que “c’est l’épuisement cumulatif d’un peuple qui s’est battu pour survivre”.
Pour elles, ce tremblement de terre massif “a littéralement effondré leurs espoirs de la même manière que les bâtiments se sont effondrés pendant le tremblement de terre lui-même”, a indiqué la responsable onusienne.
Mardi, les Nations Unies ont lancé un appel de près de 400 millions de dollars pour la Syrie, alors qu’un appel similaire pour la Türkiye est en cours de finalisation.