Le Maroc devra investir 78milliards de dollars pour s'ancrer solidement sur une trajectoire de résilience et bas carbone à l'horizon 2050, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale.

La réalisation de ces investissements sera progressive, mais leur rentabilité sera considérable, faisant ainsi du Maroc un environnement attractif pour les investissements étrangers directs et un centre d’exportations, en plus de stimuler la croissance économique, indique ce rapport sur le climat et le développement (CCDR) du Maroc.

Le document précise que si les investissements dans les infrastructures hydrauliques revêtent une importance capitale, ils doivent s’accompagner de réformes dans le secteur de l’eau et de changements de comportement chez les consommateurs.

D’après la Banque mondiale, un niveau optimal d’investissements dans la gestion du risque de catastrophe permettrait de couvrir l’équivalent de 15 à 20% des pertes moyennes annuelles, soit un montant annuel d’investissement moyen compris entre 67 et 90 millions de dollars.

Par ailleurs, et afin de décarboner l’économie du pays à l’horizon 2050, le rapport met l’accent sur la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles et le déploiement massif de l’énergie solaire et éolienne.

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