Au moins quinze personnes ont été tuées mercredi dans la répression des manifestations contre le putsch au Soudan, a indiqué un syndicat de médecins prodémocratie, dont au moins 11 dans la seule banlieue nord de Khartoum.
Les partisans d’un transfert du pouvoir aux civils se sont mobilisés pour dire « Non au pouvoir militaire », après le putsch du 25 octobre orchestré par le général Abdel Fattah al-Burhane qui s’est reconduit à la tête du Conseil de souveraineté.
Au total depuis le putsch, 39 personnes, dont trois adolescents, ont été tuées et des centaines blessées. Des centaines d’opposants et des militants ont été arrêtés, d’après les syndicats et autres associations prodémocratie.
© Copyright LaPresse