La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a condamné ”fermement” l’attaque contre un bus qui a coûté la vie à plus de 30 civils à Songho (Bandiagara), et appelé à “une mobilisation accrue pour la stabilisation du centre du Mali”.
“Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, El-Ghassim Wane, condamne avec fermeté cette attaque ignoble. Il présente les condoléances de la MINUSMA aux familles éplorées, souhaite prompt rétablissement aux blessés et réitère la solidarité continue de la Mission avec les populations du Centre du Mali, qui continuent de payer un lourd tribut à la violence multiforme qui frappe cette région depuis quelques années, ainsi qu’avec le Gouvernement et l’ensemble du peuple malien”, souligne le communiqué.
“Cette attaque délibérée contre des civils, qui constitue une atteinte grave au droit international des droits de l’homme et (…) humanitaire, met une fois de plus en relief l’urgence de la restauration durable de la sécurité et de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire malien”, a dénoncé M. Wane.
“Dans ce contexte, la MINUSMA salue les efforts engagés par les autorités maliennes en vue de l’élaboration d’une stratégie de stabilisation du Centre et continuera à apporter tout l’appui nécessaire tant pour la finalisation de cette stratégie que pour sa mise en œuvre, et ce conformément aux demandes du Conseil de sécurité des Nations unies”, ajoute le texte.
Le représentant spécial “a réaffirmé l’engagement de la MINUSMA à continuellement œuvrer à l’optimisation de son action de protection des populations civiles, en soutien aux efforts du Gouvernement malien”, poursuit la même source.
Dans un communiqué publié samedi, le gouvernement malien a condamné cette attaque meurtrière qui a fait 31 morts et 17 blessés.
Les autorités maliennes ont également promis que “toutes les mesures seront prises pour arrêter et punir les auteurs de cet acte ignoble et tragique”.
Le président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, a décrété trois jours de deuil national à compter du dimanche 5 décembre, en hommage aux victimes de cette attaque terroriste.