« Je ne crois pas que ces armes seront utilisées. Je ne crois pas que le monde laissera faire », a affirmé le chef de l’État ukrainien, selon des extraits de cette interview.
Dans une allocution diffusée mercredi, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une mobilisation de 300 000 réservistes en Russie pour soutenir son effort de guerre en Ukraine, et a menacé l’Occident d’employer l’arme nucléaire. « Demain, Poutine pourra dire : “Nous voulons une partie de la Pologne en plus de l’Ukraine, sinon nous utiliserons des armes nucléaires” », a poursuivi le président ukrainien. « Nous ne pouvons pas accepter ce genre de compromissions », a commenté Volodymyr Zelensky. L’Ukraine « poursuivra l’offensive », a-t-il déclaré, affirmant être « certain de libérer [leurs] territoires ».
Vladimir Poutine « veut noyer l’Ukraine dans le sang, y compris celui de ses propres soldats », a ajouté le chef d’État à propos de la mobilisation partielle décrétée par le président russe. « Il a besoin d’une armée de plusieurs millions de personnes qui viennent à nous, car il voit qu’une grande partie de ceux qui arrivent s’enfuient », a-t-il ajouté en référence aux défections dans l’armée russe. « Nous savons déjà qu’ils ont mobilisé des cadets, des garçons qui ne pouvaient pas se battre. Ils ne pouvaient même pas terminer leur formation », a-t-il ajouté. Le président ukrainien a également qualifié de « simulacre » les référendums d’annexion prévus vendredi par la Russie dans les territoires occupés. « 90 % des États ne les reconnaîtront pas », a-t-il ajouté.