Les forces de sécurité soudanaises ont tiré, samedi, des grenades lacrymogènes sur des dizaines de manifestants anti-putsch à Omdourman, banlieue nord-ouest de la capitale soudanaise.

Les partisans d’un transfert du pouvoir aux civils se sont mobilisés pour dire « Non au pouvoir militaire », deux jours après que l’auteur du putsch du 25 octobre, le général Abdel Fattah al-Burhane, s’est reconduit à la tête du Conseil de souveraineté.

Depuis le coup d’Etat, 15 personnes ont été tuées et plus de 300 blessées dans la répression des manifestations, selon des médecins. Des centaines d’opposants et des militants ont été arrêtés, d’après les syndicats et autres associations prodémocratie.

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