Il est encore trop tôt pour crier victoire. Mais la vague épidémique de Covid-19 est en pleine phase descendante au Maroc après le pic atteint vers la mi-aout, d’après les données présentées mardi par le ministère de la Santé.
En effet, l’analyse des données disponibles montrent que “la courbe de l’épidémie est entrée dans une phase descendante après une étape de flambée des cas pendant cinq semaines, avant d’atteindre un pic avant la mi-août 2021”, a déclaré le chef de la division des maladies transmissibles au ministère, Abdelkrim Meziane Bellefquih qui présentait le bilan bimensuel (17-30 août) de la situation épidémique.
La phase actuelle, encore à ses débuts, sera suivie d’une autre marquée par la baisse des cas critiques et de décès, a ajouté le responsable. Durant les deux dernières semaines, a-t-il expliqué, le Maroc a connu une baisse des cas d’infection au virus dont le nombre hebdomadaire est passé de 63.174 à la mi-août à 42.424 à la fin de ce mois, soit une diminution de 17,6 %.
Quant au taux de reproduction, il s’est stabilisé en dessous de 1 pour la troisième semaine consécutive, confirmant ainsi l’amorce de la courbe descendante du point de vue des cas positifs.
S’agissant des cas actifs, on en recense près de 60.000 cas en date au 30 août, contre 80.000 dans le dernier bilan, soit une baisse effective de 25%.
Les cas sous intubation ont également connu une baisse considérable ces deux dernières semaines (-14%), au même titre que le nombre de décès hebdomadaires, passant de 775 décès à 645 la semaine dernière.
Cependant, le nombre de cas graves a enregistré une légère augmentation avec 2.389 cas il y a deux semaines, contre 2.537 cas lundi, a souligné M. Bellefquih, expliquant que cette augmentation illustre la pression exercé sur le système de santé en cette période.
Malgré la baisse des cas de contamination, le ministère de la Santé appelle, de nouveau, les citoyens à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité et de vigilance en vue de la préservation des acquis et la prévention de toute recrudescence de la pandémie.