Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans les rues de nombreuses villes pour dénoncer le pass sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants pour le onzième samedi consécutif.

A Paris, où quatre cortèges devaient arpenter les rues, quelques milliers de personnes, dont de nombreux “gilets jaunes”, ont manifesté entre la gare de Lyon (XIIe arr.) et le Sacré Coeur (XVIIIe), alors que d’autres ont répondu à l’appel de Florian Philippot (extrême droite) dans l’ouest plus cossu.

Au total, entre 60.000 et 80.000 personnes devaient se mobiliser à travers 185 cortèges dans toute la France, marquant un net fléchissement par rapport au début du mouvement, entamé mi-juillet.

Un projet de loi pour proroger le pass sanitaire au-delà du 15 novembre sera présenté le 13 octobre en Conseil des ministres.

Ce pass est devenu obligatoire le 21 juillet dans les lieux accueillant plus de 50 personnes. Il a ensuite été étendu aux hôpitaux sauf urgences, aux bars et restaurants, aux grands centres commerciaux sur décision préfectorale et le 30 août aux 1,8 million de salariés au contact du public.

Cette nouvelle journée de mobilisation intervient alors que plus de 50 millions de français ont reçu au moins une injection du vaccin et que la décrue des malades du Covid-19 se poursuit en France: vendredi 8.107 personnes étaient hospitalisées contre plus de 9.000 une semaine auparavant. Parmi ces patients, 1.586 se trouvaient en soins intensifs.

Le gouvernement a annoncé mercredi la levée à partir du 4 octobre de l’obligation du port du masque à l’école primaire dans les départements les moins touchés par l’épidémie du Covid-19.

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