L’obligation de présenter le pass vaccinal dans les lieux publics, entrée en vigueur le 21 octobre au Maroc, continue à faire des remous.

Plus de 300 professionnels de la santé, essentiellement des médecins et des pharmaciens, ont adressé une lettre ouverte  au ministre de la Santé et au Comité technique et scientifique de consultation, les exhortant à « arrêter » la vaccination des mineurs, à « respecter la liberté de choix » des adultes avec « annulation » du pass vaccinal en considérant la Covid-19 comme « toute maladie curable ».

Les signataires de cette lettre considèrent les mesures restrictives appliquées, notamment l’obligation du pass vaccinal, comme « anticonstitutionnelles » et « sans aucun fondement scientifique », mettant en garde contre « les graves conséquences socioéconomiques et sanitaires » pouvant en découler.

Ces professionnels de la santé disent puiser dans des « arguments scientifiques » pour réclamer « l’annulation » de la vaccination des mineurs et le « respect de la liberté de choix » pour les adultes.

Et d’affirmer notamment que « l’obligation vaccinale n’est pas justifiée puisqu’il s’agit d’une maladie dont la mortalité au moment de son pic ne dépasse pas 1% et que sa physiopathologie devient de plus en plus comprise ». De plus, « cette mortalité concerne dans la majorité des cas des sujets âgés et/ou ayant des comorbidités associées ne justifiant nullement l’obligation vaccinale pour toute une population saine et en bonne santé ».

Pour le cas des enfants, la contamination reste faible et souvent « bénigne et exceptionnellement mortelle », ce qui ne justifie « nullement leur vaccination ».

Pour convaincre, les signataires de la lettre n’hésitent pas à émettre des doute sur l’efficacité de la vaccination anti-Covid. « L’efficacité de ces vaccins, encore en phase d’essai, n’est pas prouvée puisque les vaccinés, à l’instar des non-vaccinés continuent à propager le virus et à présenter la maladie sous d’autres formes. Le pass-vaccinal/sanitaire donne de ce fait une sécurité illusoire et devient même dangereux, en poussant la population à ne plus respecter les mesures de protection individuelle et collective », peut-on lire dans leur lettre.

De plus, ajoutent-ils, « le manque de tests approfondis sur les animaux avant les essais cliniques et l’autorisation basée sur les données de sécurité générées lors des essais précliniques qui ont duré moins de 3 mois et demi, soulèvent des interrogations au sujet de la sécurité de ces vaccins ».

Pire encore, « les vaccins contre d’autres coronavirus n’ont jamais été approuvés pour l’homme, et les données générées dans le développement de vaccins contre les coronavirus conçus pour susciter des anticorps neutralisants montrent qu’ils peuvent aggraver la maladie Covid-19 via une immunopathologie type Th2 confirmée par examen histopathologique pulmonaire, quel que soit le vaccin utilisé », affirment-ils.

Ceci, « sans citer les effets à moyen et à long terme qui ne sont pas encore répertoriés puisqu’il s’agit en réalité du plus grand essai thérapeutique à l’échelle mondiale jamais réalisé dans l’histoire de l’Humanité, faisant appel à des techniques nouvelles de thérapie génique n’ayant aucunement fait leurs preuves pour la vaccination de masse », indique le collectif, qui appelle même les autorités à ouvrir des enquêtes urgentes et transparentes sur tous les cas de décès qui surviennent après vaccination.

La liste des arguments avancés par ce collectif de professionnels de la santé pour revendiquer la liberté de choix de vaccination et l’annulation du pass vaccinal est encore longue. Il s’agit de la 2ème initiative du genre, après celle d’un autre collectif, composé de professionnels de la santé et d’anciens ministres et parlementaires, à l’origine d’une pétition mise en ligne récemment contre l’obligation du pass-vaccinal.

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