L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé dimanche les pays à laisser les frontières ouvertes, alors que de nombreux pays ont interdit l’entrée sur leur territoire aux personnes venant de l’Afrique australe en raison des inquiétudes suscitées par le nouveau variant Omicron.
« Maintenant que le variant Omicron est présent dans plusieurs régions du monde, la mise en place d’interdictions de voyage visant l’Afrique constitue une attaque de la solidarité mondiale », explique la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti, dans un communiqué.
L’OMS, qui a classé vendredi ce nouveau variant comme préoccupant, a ainsi appelé les dirigeants du monde entier à « adopter une approche scientifique », basée sur « l’évaluation des risques » avant de décider de nouvelles restrictions.
Cette semaine, les pays participeront à une session spéciale de l’Assemblée mondiale de la Santé organisée par l’OMS pour discuter de la manière de se préparer et de mieux réagir collectivement aux pandémies, en s’appuyant sur leurs engagements pris dans le cadre du Règlement sanitaire international.
L’idée est de créer un traité international pour mieux prévenir et combattre la prochaine pandémie.
Le projet d’accord doit encore être officiellement validé lors de la réunion exceptionnelle de l’Assemblée mondiale de la santé qui débute ce lundi et durera trois jours.
« À la veille d’une session spéciale sur la préparation aux pandémies, j’appelle tous les pays à respecter leurs obligations légales et à mettre en œuvre des actions de santé publique s’appuyant sur la science », a dit Dre Moeti.
« Il est crucial que les pays qui sont transparents avec leurs données soient soutenus, car c’est le seul moyen de s’assurer que nous recevons les données importantes en temps opportun », a-t-elle ajouté.
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