Au moment où l’OMS craint une propagation du nouveau variant Omicron, les indicateurs épidémiques de Covid-19 sont restés stables au Maroc durant les deux dernières semaines (23 novembre/06 décembre), confirmant la faible transmission du virus dans le pays.
Les nouvelles contaminations ont connu une quasi-stagnation au cours de la semaine passée avec 859 cas, soit seulement 50 de plus que la septaine d’avant, au moment où le taux de positivité est demeuré aux alentours de 1%, a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé, Mouad Mrabet, lors de la présentation du bilan bimensuel de la situation au Maroc.
Le même constat est dressé pour les entrées en réanimation et soins intensifs, avec une moyenne de 104 cas sévères et critiques durant les trois dernières semaines sur le territoire national, de même que pour le nombre de décès situés à 14 cas au cours de la semaine passée, contre 15 pour la semaine d’avant.
Par ailleurs, le taux de reproduction s’est situé aux alentours de 1,04, démontrant que la courbe épidémique persiste dans une phase de plateau décroissant, ajoute-t-on de même source.
Pour le responsable du département de la Santé, “le Maroc se trouve dans une phase transitoire qui offre le moment opportun pour accélérer la vaccination, en plein rebond épidémique dans plusieurs pays dans un contexte marqué par l’apparition du variant Omicron”.
Mrabet a indiqué que le taux des primo-vaccinés s’élève à 67% de la population cible, tandis que les personnes ayant reçu deux doses sont de l’ordre de 62,3% et 5% pour le booster (3ème dose). La moyenne de la validité de la 2ème dose n’est que de 26,3% désormais, ce qui fait que 74% environ des citoyens concernés n’ont encore reçu la 3ème dose, a-t-il estimé.
Par conséquent, le responsable a réitéré l’appel des autorités sanitaires à l’ensemble des citoyens pour “adhérer sans tarder et massivement à la campagne nationale de vaccination, en particulier la 3ème dose”.

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