Covid-19: l’Afrique du Sud suspend la recherche des “cas contacts”

Le gouvernement sud-africain a décidé d’arrêter la recherche des contacts ayant fréquenté des personnes testées positives à la Covid-19, à l’exception des infections détectées dans des lieux de rassemblement, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.

«Une stratégie d’atténuation est le seul moyen viable de freiner la transmission du virus, en particulier dans le contexte du nouveau variant Omicron», a indiqué le ministère dans un mémorandum, soulignant que «les contacts ne seront pas testés à moins qu’ils ne développent des symptômes».
Il a expliqué que les nouvelles informations sur la situation épidémiologique dans le pays expliquent cette décision, y compris les niveaux élevés d’immunité dans la population suite à une exposition antérieure au virus (entre 60 % et 80 %) et à la vaccination, ainsi que l’existence d’un nombre élevé de cas asymptomatiques.
L’exigence de mise en quarantaine pour les personnes qui sont entrées en contact avec une personne testée positive a été également suspendue avec effet immédiat, aussi bien pour les contacts vaccinés que non vaccinés, poursuit le département.
Il fait également observer que la mise en quarantaine a coûté cher aux services essentiels et à la société, car de nombreuses personnes ont perdu leurs sources de revenus alors que la scolarité des enfants a été affectée.
L’Afrique du Sud est frappée depuis quelques semaines par une quatrième vague d’infections à la Covid-19 alimentée par le nouveau variant Omicron. Dans ce contexte, la lenteur du déploiement des vaccins sur fond de réticence de la population, constitue une question de grande préoccupation pour ce pays d’Afrique australe.
Le ministre de la Santé, Joe Phaahla, a exprimé récemment ses inquiétudes face à la baisse “drastique” des vaccinations que connait le pays, alors que le nombre d’infections continue d’augmenter dans le cadre de la quatrième vague.
Pour atteindre l’immunité collective dans ce pays d’Afrique australe, qui compte près de 60 millions d’habitants, plus de 40 millions de personnes doivent être complètement vaccinées.
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