Les autorités sanitaires, tout en assurant que la vague a été “contenue”, mettent en garde que le contrôle de la pandémie demeure “un défi sans précédent”. Elles imputent cette situation à ce qu’elles qualifient de “risque permanent imposé par les infections importées”.
Selon un décompte rendu public mercredi par le centre de prévention et de contrôle des maladies de Beijing, la capitale a enregistré 17 nouvelles infections locales dont 16 identifiées dans des centres de quarantaine. Mardi, 19 infections ont été rapportées, dont 18 dans des centres de quarantaine, a dit le centre.
Au niveau national, la commission nationale de la santé a fait état, mardi, de 297 nouvelles infections transmises localement. La ville de Beijing fait face à “une situation compliquée”, a dit le gouvernement local, lors d’une conférence de presse mercredi, assurant que la résurgence des infections a été “largement contrôlée”.
Par ailleurs, les autorités sanitaires ont indiqué que Guangzhou, une métropole de 18 millions d’habitants située au sud du pays, continue d’enregistrer une hausse des infections, avec 73 cas signalés mardi. “Le risque d’infection dans la ville est toujours élevé, car les personnes infectées se sont engagées dans un large éventail d’activités sociales dans les centres urbains, les restaurants, les usines, les lieux de divertissement et d’autres lieux densément peuplés”, a indiqué Zhang Yi, directeur adjoint de la Commission de la santé de Guangzhou, lors d’une conférence de presse mercredi.
A Beijing comme dans d’autres villes du pays, les autorités continuent d’imposer des mesures de contrôle très strictes, notamment des confinements obligatoires et l’exigences de tests quotidiens. Face aux vagues de Covid-19, la Chine a adopté une politique dite de “zéro tolérance” qui se traduit par des mises en quarantaine forcées au moindre cas détecté. Cette stratégie a eu un impact visible dont un ralentissement économique.