La 21ème édition du festival Tanjazz s'est ouverte, jeudi soir à Tanger, avec la participation d’une constellation d’artistes d’horizons différents.

Les Tangérois et les visiteurs de la ville du Détroit, marocains et étrangers, vibreront jusqu’à samedi au rythme du jazz, et se livreront à des horizons empreints de bonheur et de magie, avec des prestations époustouflantes données par des artistes et des musiciens de renom venant de plusieurs pays, dont le Maroc.

La cérémonie d’ouverture du festival Tanjazz, organisé par la Fondation Seven PM, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été ponctuée par un spectacle de rêve animé par les musiciens du groupe “The Yellbows”, qui ont offert des compositions originales aux couleurs du Sud des Etats-Unis, à la fois blues, funk, jazz et new-orléans.

Au Palais des institutions italiennes, ces talentueux artistes ont enflammé la scène avec leurs chansons intenses et embardées instrumentales et rythmiques telluriques. Dans une déclaration à M24, la chaine d’information en continu de la MAP, le chanteur Stephan Notari a souligné que le groupe est ravi d’ouvrir le bal du Festival Tanjazz et de se produire pour la première fois devant le public tangérois, notant que le groupe a joué les morceaux les plus connus de ses deux albums, sortis il y a cinq ans, comme “Early in the morning”, “Jamais je ne t’oublierai” et “arrête ton cinéma”.

Le public a, également, été enchanté par un concert mémorable donné par le groupe J.P. Bimeni & The Black Belts et conquis par sa musique raffinée, rythmique et harmonique, aux sonorités riches et dynamiques.

Entouré d’artistes créateurs, en l’occurrence Nino (batteur), Pablo (bass), Fernando (guitariste), Rafa (saxophoniste) et Richie (trompettiste), Jp Bimeni, chanteur de Soul d’origine Burundaise à la voix solaire, a fait accéder le public au monde électronique, en interprétant les tubes les plus dansants des deux albums du groupe, à savoir “Free me” et “Give me hope”.

“C’est notre premier concert en Afrique. Nous sommes très heureux de se produire sur la scène de Tanjazz”, a dit M. Bimeni, soulignant que les morceaux choisis pour cette soirée invitent le public à un voyage dans un univers empreint de magie et de sensations fortes.

Les mélomanes des rythmes jazzistiques ont été gratifiés d’un autre concert donné sur la scène Kasbah, située à la place Bab El Marsa, par les musiciens du collectif Farafina Yélé, qui mêlent conte, danse et musique, en apportant chacun leur héritage artistique et culturel.

Et les tubes les plus connus du groupe se sont enchaînés pour le bonheur du public. Il s’agit de “Wonderful”, “Oyap”, “Elle”, et “Mfougou”.

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