L’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) accueille les 25 et 26 novembre la nouvelle édition de l’Université de la Terre sous le thème "La Vie à l’heure des grandes transitions".

Scientifiques, associations et militants se donnent rendez-vous pour partager les solutions et accélérer les transitions nécessaires aux défis de notre planète, indique l’organisation onusienne basée à Paris.

Ces rencontres forment un espace de débats et d’engagements pour réconcilier l’humanité avec la nature et mieux cohabiter la terre avec l’ensemble des êtres vivants, ajoute l’UNESCO dans un communiqué.

Organisée au lendemain de la COP27 pour le Climat et quelques semaines avant la COP15 pour la Biodiversité, cette édition a pour ambition de faire prendre conscience aux citoyens l’urgence des transitions et des solutions déjà disponibles.

L’Université de la Terre permet à tous les publics de construire des réflexions, de partager et débattre d’idées novatrices pour répondre aux urgences climatiques, écologiques et sociales, relève-t-on.

En amont de la sortie du documentaire Arte Gardiens de la forêt : rencontres sous la canopée, l’UNESCO propose une rencontre privilégiée avec 3 chefs autochtones engagés pour la préservation de leurs forêts : Mundiya Kepanga (Papouasie Nouvelle Guinée), Benki Piyako(Brésil) et Twyla Edgi Masuzumi (Canada).

Selon l’agence onusienne, il s’agit d’une rare opportunité pour les journalistes d’interroger ces chefs notamment sur les enjeux climatiques et culturels qui pèsent sur leurs savoir-faires et modes de vie ancestraux.

Cette rencontre sera marquée par la remise des trophées des réserves de biosphère françaises, qui valorisent les engagements en faveur d’une gestion durable de la biodiversité et de la lutte contre le changement climatique dans des territoires de vie que sont les réserves de biosphère.

Le programme comprend également une conférence qui donnera la parole à ceux qui œuvrent à la construction d’un monde plus soutenable, à la conservation de la biodiversité et à son utilisation durable, à la réconciliation des humains entre eux avec le vivant, et dont les activités participent à renforcer la relation entre nature et culture.

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