Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU entame ce lundi les travaux de sa 50e session ordinaire au Palais des Nations à Genève, sous la présidence du représentant permanent de l'Argentine auprès de l’Office des Nations Unies, Federico Villegas.

Durant les quatre semaines de session, le Conseil examinera plus de 40 rapports présentés par des experts des droits de l’homme et d’autres organes d’enquête concernant de nombreux thèmes et intéressant la situation des droits de l’homme dans 17 pays.

Au total, le Conseil tiendra 27 débats interactifs avec des titulaires de mandats des Procédures spéciales, indique un communiqué de l’ONU-Genève.

Au premier jour de la session, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, présentera son rapport annuel, y compris son rapport sur le rôle central de l’État dans la lutte contre les pandémies et autres urgences sanitaires, et les conséquences socioéconomiques qui en résultent pour la promotion du développement durable et la réalisation de tous les droits de l’homme. Le débat au sujet du rapport de Mme Bachelet se tiendra les 14 et 15 juin.

Le 15 juin, le Conseil doit tenir un événement de haut-niveau pour marquer sa 50e session ordinaire. Cet événement sera l’occasion pour les différentes parties prenantes de réfléchir aux progrès accomplis et aux leçons apprises depuis la tenue de la première session en juin 2016, précise la même source.

Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies et le Secrétaire général des Nations Unies (par visioconférence) participeront à cet événement. Le Président de la 60e session de l’Assemblée générale et ancien Vice-Secrétaire général des Nations Unies, Jan Eliasson, ainsi que la Présidente de l’Association des grands-mères de la place de mai, Estela Carlotto (Argentine), interviendront également.

S’agissant des situations de pays, le Conseil sera saisi de plusieurs rapports ou comptes rendus oraux de la Haute-Commissaire et du Secrétaire général des Nations Unies concernant l’Afghanistan (15 juin), le Nicaragua et l’Iran (16 juin) ainsi que – conformément à la résolution adoptée à la 34e session extraordinaire du Conseil – la situation à Marioupol en Ukraine (16 juin également).

Lors de cette cinquantième session, le Conseil sera saisi de rapports préparés à sa demande par les experts (rapporteurs spéciaux, experts indépendants et groupes de travail).

Dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU), le Conseil examinera, du 30 juin au 4 juillet, les rapports issus des travaux menés par son Groupe de travail chargé de l’EPU portant sur treize pays : Myanmar, Togo, République arabe syrienne, Islande, Venezuela, Zimbabwe, Lituanie, Ouganda, Timor-Leste, République de Moldova, Soudan du Sud, Haïti et Soudan. Le Conseil adoptera les documents finaux issus de l’EPU de ces pays, dans lesquels figureront notamment des observations et recommandations visant l’amélioration concrète de la situation des droits de l’homme dans chacun de ces pays.

Les deux derniers jours de sa session, les 7 et 8 juillet, le Conseil se prononcera sur les projets de décision et de résolution qui lui seront soumis sur les questions examinées pendant la session. Le Président de la session procédera en outre à la nomination de nouveaux titulaires de mandats et membres de mécanismes du Conseil des droits de l’homme.

Le Conseil des droits de l’homme est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies créé le 15 mars 2006 pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde. Il avait succédé à la Commission des droits de l’homme, qui avait été créée en 1946. Le Conseil est actuellement composé des 47 pays membres.

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