Trois femmes, une avocate du Bangladesh, une professeure de droit pakistanaise et une défenseuse des droits humains argentine, ont été nommées mardi par l’ONU pour enquêter sur la violente répression en Iran des manifestations pour les droits des Iraniennes.
Le président du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Federico Villegas, a annoncé la nomination de Mme Sara Hossain, avocate auprès de la Cour suprême du Bangladesh et défenseuse des droits humains de longue date, et de Mme Shaheen Sardar Ali, une pakistanaise professeure de droit à l’université de Warwick au Royaume-Uni.
Viviana Krsticevic, pour sa part directrice du Center for Justice and International Law (CEJIL), qui est actif dans la défense des droits humains aux Amériques, vient compléter le trio.
Les trois enquêtrices n’ont quasiment aucun espoir de pouvoir se rendre en Iran pour mener à bien leur mission, les autorités iraniennes s’étant opposées avec virulence à la mise en place de cette enquête internationale, votée le 24 novembre par les 47 membres du CDH.
Vingt-cinq pays, emmenés par l’Allemagne et l’Islande, avaient voté oui, six non (Arménie, Chine, Cuba, Erythrée, Pakistan et Venezuela) et 16 s’étaient sont abstenus.
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