Cet arrangement permet d’acheminer de l’aide depuis la Turquie aux régions sous contrôle de groupes jihadistes et rebelles dans la province d’Idleb et ses environs, sans passer par le régime syrien de Bachar Al-Assad.
«Le renouvellement de cette résolution est crucial pour 4,1 millions de personnes prises au piège dans le nord-ouest de la Syrie», pays en guerre, a déclaré à l’AFP Ammar Ammar, du Fonds de l’ONU pour l’enfance. Selon lui, «l’aide humanitaire est devenue une planche de salut, en particulier pour les personnes déplacées», et «sans accès transfrontalier de l’ONU, la faim augmentera (…)».
Le mécanisme a été renouvelé en juillet dernier pour seulement six mois, une durée imposée par Moscou, allié de M. Assad, alors que les autres membres du Conseil de sécurité voulaient un an. La Russie veut que l’aide transite exclusivement par les régions sous contrôle du régime et non par le point de passage de Bab al-Hawa, à la frontière turque, qui assure plus de 80% des besoins de la population des zones jihadistes et rebelles et sera fermé en cas de non-renouvellement du mécanisme.