Selon Barala, qui présentait mercredi le projet du budget sectoriel de son ministère devant la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, le début de l’année hydrologique en cours a été marqué par des précipitations modérées qui ont alimenté les réserves en eau de certains bassins.
Le ministre a fait savoir que le volume d’eau entrant dans les barrages, au début de l’année en cours, à atteint 424 millions de m3, ce qui représente un déficit de 43% par rapport à la moyenne annuelle et un excédent de 74% par rapport à l’année précédente, notant 2021 a été la 4ème année la plus chaude depuis 1981 et que la température moyenne y a dépassé d’environ 0,9 degrés Celsius la moyenne habituelle enregistrée au cours de la période allant de 1981 à 2010.
Baraka a expliqué que, malgré la baisse des réserves d’eau dans les barrages, les besoins en eau potable ont été satisfaits à travers le recours au dessalement de l’eau de mer, notamment à Agadir, le renforcement des approvisionnements provenant des nappes phréatiques, la mise en réseau des bassins hydrographiques et la réduction de la plupart des approvisionnements destinés à l’arrosage.