Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a assuré, lundi, que les dernières précipitations ont ravivé l'espoir d'augmenter les retenues des barrages, d'éviter une pénurie d'eau potable et d'ouvrir des perspectives pour la saison agricole.

Répondant à une question centrale à la Chambre des représentants dans le cadre de la session mensuelle consacrée aux politiques publiques sur le thème “Politique de l’eau au Maroc”, Akhannouch a souligné qu’en dépit des précipitations que le Maroc a connues depuis le début de ce mois, le gouvernement est déterminé à redoubler d’efforts et à relancer les investissements pour faire face à la menace du stress hydrique que connaît le Royaume ces dernières années et épargner ainsi au pays les pires scénarios dans ce domaine.

Dans le domaine des infrastructures hydriques, il a précisé que le Maroc compte actuellement 149 grands barrages d’une capacité totale de plus de 19 milliards de m³, 137 petits barrages pour l’accompagnement et le développement local, 88 stations d’épuration d’eau potable, dont 9 usines de dessalement de l’eau de mer (qui fournissent 147 millions de m³ par an), 158 usines de traitement des eaux usées et 16 installations de dérivation des eaux, en plus de milliers de puits et de forages pour extraire les eaux souterraines.

Ces efforts ont permis de généraliser l’approvisionnement en eau potable du milieu urbain à 100% à travers des systèmes hydrauliques durables, alors que sa généralisation dans le monde rural se poursuit avec des travaux de réalisation ayant atteint un taux de 98,5%, a-t-il poursuivi, faisant également état de l’irrigation de plus de 2 millions d’hectares de terres agricoles, du renforcement des mécanismes de protection contre les inondations et de la contribution à la production de l’énergie électrique.

 

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