Réunis mercredi, le ministre marocain de l’Education nationale et le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) ont acté 3 conventions qui tendent à améliorer l’adéquation entre la formation et le marché de l’emploi.
Ce nouveau partenariat est fortement attendu par les recruteurs. Surtout que « beaucoup d’entreprises se plaignent soit de ne pas pouvoir recruter un grand nombre de profils dont elles ont besoin, soit de devoir prendre en charge la totalité de leurs formations, ce qui n’est pas normal », a déploré Chakib Alj, président de la CGEM.
Les conventions signées couvrent différents domaines d’activité. La première, conclue entre le patronat et la Fédération nationale de la minoterie, concerne la formation dans les métiers du secteur de la minoterie. Il est prévu de renforcer le partenariat public-privé dans ces métiers et les métiers accessoires à travers le renouvellement et la diversification des formations et leur adaptation régulière en parallèle avec le progrès des métiers, en plus de l’appui et l’accompagnement des professionnels de la minoterie pour la création des centres de formation dans les métiers précités, à gérer dans le cadre des conventions de gestion déléguée.
La deuxième convention, signée entre le département de la Formation professionnelle et la CGEM, porte sur la création et la gestion de formations dans le domaine entrepreneurial et la gestion des très petites et moyennes entreprises à Fès. Un institut de formation dans ce domaine sera crée à cet effet, sachant que sa gestion sera confiée aux professionnels dans le cadre d’une convention de gestion déléguée.
S’agissant de la dernière convention, signée entre le département de la Formation professionnelle, la CGEM et l’Alliance marocaine de l’Eau, elle porte sur la création d’un institut de formation dans les métiers de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement à Fès, dont la gestion sera confiée aux professionnels dans le cadre d’une convention de gestion déléguée.
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