L’affirmation est celle du conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, Jake Sullivan, qui a appelé l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep) à revoir à la hausse la production.
Le responsable américain considère, dans une déclaration publiée mercredi par la Maison Blanche, qu’en dépit de l’accord de l’OPEP d’augmenter la production, ces augmentations ne compenseront pas entièrement les réductions de production précédentes imposées par cette même durant la pandémie.
Pour contenir la hausse des prix, la Maison Blanche a exhorté l’autorité américaine de la concurrence d’enquêter sur toute “conduite illégale” et “pratique anticoncurrentielle” impliquant les prix de l’essence, et en s’appuyant sur les membres de l’OPEP + pour augmenter la production.
En juillet, les membres de l’Opep et leurs dix alliés via l’accord Opep ont convenu de continuer à augmenter modestement leur production à partir d’août.
L’accord prévoit que les 23 membres du groupe Opep+ augmentent leur production de 400.000 barils par jour chaque mois à partir d’août, et jusqu’en 2022 afin de contribuer à alimenter la reprise économique mondiale alors que la pandémie s’atténue, a souligné le cartel dans un communiqué à l’issue d’une réunion en vidéoconférence.
Aux Etats-Unis, l’inflation a continué sa tendance haussière en juillet, alors que la première économie mondiale poursuit son rebond dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de fournitures liées à la pandémie.
Le département du Travail a annoncé mercredi que son indice des prix à la consommation a augmenté de 5,4% le mois écoulé par rapport à l’année précédente, le même rythme qu’en juin, soit le taux le plus élevé sur 12 mois depuis 2008.