Le Maroc et l’Union européenne veulent insuffler une nouvelle dynamique à l’accord d’association, signé il y a plus de 20 ans.

C’est dans ce sens que Business Europe, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et EuroCham Maroc ont adopté un «Pacte de modernisation du commerce et de l’investissement entre le Maroc et l’Union européenne (UE), annonce la CGEM dans un communiqué publié ce mardi.

Le document appelle à la modernisation du cadre des relations commerciales et d’investissement UE-Maroc. «Un chantier longtemps attendue pour libérer le potentiel économique inexploité de ce partenariat et soutenir ainsi une reprise économique post-pandémique effective et durable», précise le patronat marocain.

La révision de l’accord d’association Maroc-UE est très attendue par les opérateurs économiques pour accompagner le changement dans un contexte post-covid.

« L’accord d’association UE-Maroc a été signé en 2000 : dès lors le monde a changé et il faut adapter notre accord aux réalités commerciales du 21e siècle et aux besoins des entreprises dans des domaines importants comme l’économie digitale », a souligné Pierre Gattaz, président de Business Europe.

Chakib Alj, président de la CGEM, abonde dans le même sens : «Il est important aujourd’hui de donner un nouveau souffle à cette relation afin de bénéficier ensemble des opportunités qui se présentent, liées notamment aux chaînes d’approvisionnement, alimentaires en particulier, ainsi qu’à nos priorités en matière de durabilité ou encore de numérique».

Selon le communiqué de la CGEM, la modernisation de l’accord d’association UE-Maroc devrait mettre l’accent sur huit piliers parmi lesquels la facilitation de l’investissement et l’amélioration de l’accès au marché dans des secteurs prioritaires tels que les énergies renouvelables, l’agroalimentaire ou les services numériques.

Le pacte insiste également sur la réduction des barrières non tarifaires pour les produits industriels et la reconnaissance mutuelle des réglementations et des standards pertinents, la libéralisation et facilitation du commerce, des services et du transport, ainsi que la création d’un cadre pour la reconnaissance mutuelle de certaines qualifications professionnelles.

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